Paroles de psy

Elle a trouvé que j'avais meilleure mine.

Pourtant, depuis la dernière fois (en fait, je ne sais pas si elle comparaît avec la dernière fois, mais bon), j'ai été avec les élèves à Paris. Quand on voit ce qui s'est passé à Bruxelles hier, je me dis que j'avais raison de flipper. Et je comprends complètement le collègue qui doit partir à Londres dans un mois et qui ne veut pas prendre le risque. Je le soutiens même, parce que je sais qu'il va se prendre une réflexion du chef du genre "mais vous savez, ça va coûter tant à l'établissement" J'ai soutenu le collègue en lui disant "écoute, si tu le ne le sens pas, n'y va pas !!!" Je vois bien que je suis une des rares à lui dire ça.

Depuis la dernière fois, j'ai échangé quelques mails avec jp. Dont un que je n'aurai pas dû envoyer sans doute. Soldé par un "merci de stopper ce type de message". J'ai renvoyé un message après qui expliquait un peu. Pas eu de réponse. Normal, comme d'hab.

Depuis la dernière fois, je n'ai toujours pas eu de message de mon frère. Enfin, si, un, où il dit qu'il achète le cadeau qui ne lui plaît pas pour mon neveu. J'appréhende le week-end à venir. Ca a été le sujet de la discussion avec la psy d'ailleurs.

Depuis la dernière fois, j'ai passé deux super nuits (vendredi-samedi et samedi-dimanche), deux nuits trop courtes (dimanche-lundi avec un mail à jp à minuit dix et lundi-mardi avec un mail à jp à minuit et demie), une nuit courte mais bien (mardi-mercredi, après une soirée passée avec L. qui était chez moi). Globalement, ça va quand même mieux. Mais bon.

La psy me dit, à propos de mon frère (il ne sait pas encore que je descends dans le sud dans quelques jours, je sais qu'il va mal le prendre quand j'y serai, mais bon....) : "vous ne pouvez pas le changer, acceptez-le".

Je crois qu'il faut que je fasse un travail d'acceptation à propos de ceux qui m'entourent. Accepter que jp ne réponde pas. Accepter que jp me fuie. Accepter que mon frère ne réponde pas à mes messages (lui non plus). etc