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Mel autour du monde
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1 février 2019

Jeudi

Après un mercredi douloureux, le jeudi fut difficile. J'ai hésité à aller chez le médecin le matin pour demander un arrêt. Et puis, n'ayant qu'une seule heure de cours, et 2h de colles, j'ai dit "tant pis, j'attends". Je suis arrivée avec une tête de déterrée pour ma seule heure de cours, les collègues qui m'ont vue m'ont tout de suite dit "ben ça va pas ?" J'ai raconté, les larmes aux yeux, l'entrevue avec la chef de la veille. Et que j'avais mal, que je ne dormais pas, et que voila... Je fais mon heure de cours tant bien que mal, croise mister sourire à la fin de mon heure, il finissait à la même heure que moi exceptionnellement. Il me dit "on y va ?", je le suis jusqu'à la sortie du lycée. On marche côte à côte, je ne dis pas un mot, manifestement il n'a pas l'habitude. Une fois dehors, il engage la discussion, "ça n'a pas l'air d'aller..." Je lui raconte l'entrevue de la veille avec la chef, qu'il connait, il est un peu surpris de sa façon d'agir. Je lui propose un verre qu'il ne met pas longtemps à accepter, et quelques minutes plus tard, le voila à siroter une bière chez moi. Je lui ai raconté le côté "off" (l'attitude des chefs face aux collègues d'éco, notamment, que peu de gens ont entendu en fait... le côté "off" aussi de l'équipe de maths qui est présente à 100% à l'heure d'aller distribuer des tracts dehors, mais seulement 50% prendront le temps d'aller distribuer pendant 20 min des tracts à l'extérieur... Il ne comprend pas l'attitude de la chef : est-elle en train d'imploser lentement mais sûrement parce que des trois chefs, elle est la seule à faire le boulot ? Comme il me dit "ouais nan mais toi, ça se voit que t'as mal quoi... et puis t'es jamais en arrêt..." Merci.... ça fait plaisir de voir que d'autres s'en rendent compte. 

On a un petit groupe whatsapp avec certains collègues. Une lance la discussion sur sa sale tête parce qu'elle a la grippe, je raconte la chef qui n'a accepté de m'enlever des heures qu'en voyant mes yeux s'embuer et l'humiliation que j'ai ressentie. Ils commencent par halluciner, et m'envoient des messages trop mignons, des bisous, ça fait du bien... Leur politique managériale de merde parvient à une chose, finalement : resserrer les liens entre certains collègues (pas tous, of course). 

J'ai fait mes heures de colles, j'ai été chez le médecin (qui râlait un peu de me mettre un rdv à cette heure là parce que normalement elle avait fini, mais je ne pouvais pas faire moins). Elle m'a arrêtée quasiment jusqu'aux vacances. Me prolonge mon arrêt sur un simple coup de fil si besoin. M'a (enfin) donné une IRM à faire... 

En racontant mon histoire à mon meilleur pote, il me disait "non mais tu devrais lui envoyer un mail à ta chef. Mettre par écrit ce qui s'est dit à l'oral, juste pour laisser une trace...."

Je n'en suis pas encore là....

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