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Mel autour du monde
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22 juin 2016

Humeur du soir

J'ai envoyé un mail avec un lien vers les photos de mon périple en Corse. A ma famille, à mes amis, à mes collègues, à certaines lectrices d'ici (si d'autres veulent le lien, laisser un commentaire ici).

Ce n'est pas la première fois qu'on me dit "le jour où prof, ça ne marche plus, monte une agence de voyage !!!" Je crois que L. me l'a dit, C. me l'a dit, et là, encore deux messages au moins qui me disent la même chose.

Oui, j'aime la photo.

Oui, j'aime les voyages.

Si mon métier pouvait combiner les deux, qu'est-ce que ça me plairait !

J'ai adoré voir tous ces mails et commentaires, sur mon album photo, de compliments. Je ne suis pas habituée.

Les belges rencontrés en Corse viennent de répondre à mon message. Par deux fois, elle me dit "Tes photos sont magnifiques, celles de la cascade aussi !" puis, après m'avoir à nouveau invité à leur rendre visite : "tu as vraiment l'oeil pour prendre des photos !"

Ca me remonte le moral, après les nouvelles pas terrible que mes parents m'ont données ce soir : le fil est à nouveau tendu... Il a passé une IRM, sa tumeur n'a pas régressé, malgré la radiothérapie et la chimiothérapie. J'ai demandé à mes parents qu'ils organisent un apéro pour lequel je ferai le déplacement, même au dernier moment. On n'en est pas encore au stade de "l'urgence" à le voir. Mais je veux le voir avant de ne plus pouvoir profiter de lui.

Il se trouve que la semaine dernière, on m'a parlé de "paf le chien". Je ne sais plus pourquoi. Ca doit être jp qui m'en a parlé. C'est le plus gros fou rire de ma vie. J'avais environ 15 ans, peut-être 16 ou 17. Nous étions dans deux voitures. Dans la première, lui, sa fille, ma mère, et moi (au moins). Dans la deuxième, mon père, sa femme, mon frère, et peut-être son fils. Sa fille, C., nous a raconté l'histoire de "paf le chien". Enorme fou rire. A en pleurer. Ca a duré au moins un quart d'heure. Il faisait des zigzag sur la route. Mon père, dans la voiture de derrière, se demandait ce qui se passait. On ne pouvait plus s'arrêter. Jp, la semaine dernière, m'a fait lire un message avec "path, le chemin" (blague d'informaticien, hein) Il m'a demandé si je comprenais la blague. Persuadé que ça devait échapper à une blonde (qui, soit dit en passant, se démmerde plutôt pas mal en anglais). Oui, j'ai compris au moins la partie "anglais-français". Pour la partie info, peut-être pas. Mais pas grave. J'ai repensé à G. et à ce fou rire. Que j'ai raconté à sa femme le lendemain. Je pensais le voir, mais, trop fatigué, il n'a pas pu venir à cette sortie avec nous... Ma mère et moi on en avait encore les larmes aux yeux en y repensant. De voir qu'il ne verra peut-être pas 2017 me fait mal...

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