J'ai déjeuné avec R. ce midi. Qui m'a taquinée,
J'ai déjeuné avec R. ce midi. Qui m'a taquinée, encore, avec ce collègue que j'aime bien, avec qui elle devait accompagner des élèves hier soir à un concert, et qui finalement ont été à ce concert quand même, sans élèves. Oui, je l'aime bien ce collègue, oui, il a beaucoup de qualités. Mais, et il y a un très très gros mais, il est marié, dit-il. Même si j'ai plutôt l'impression que c'est une séparation (il vient de muter dans la ville, il ne parle jamais d'elle). Bref. Et, le deuxième gros mais, c'est son âge. Pfffffffffiou, j'en ai marre. Bref.
On parlait de jp, elle m'en parle sans vouloir être trop méchante mais en disant tout de même les choses, avec plein de tact, j'aime bien. Je réalise, et pire, je dis, que oui, c'est une erreur de l'avoir revu, qu'il faut que ça s'arrête, que la psy a raison, comme L., C., C. (bis), R., Mag, et tous les autres qui en ont entendu parler.
La psy disait hier : "vous avez une relation en miroir. vous êtes le miroir de l'autre. et comme deux aimants, qui s'attirent pour mieux se repousser ensuite."
Je n'ai pas aimé hier sa froideur quand il m'envoie un truc que je lui ai demandé, d'ailleurs, j'ai juste répondu "hmmmm merci".
Je n'ai pas aimé l'autre jour la discussion quand il me rendait service sur mon pc, mélange de "je te rends service", de "je te cherche un peu", mais aussi de "je me déconnecte dès que tu as dit bisou et avant même de te répondre".
Bref.
La psy disait "vous pouvez le revoir, c'est pas grave". Je me demande aujourd'hui si elle ne disait pas cela pour que ça ne soit pas un interdit. Et que ça ait moins le côté excitant de l'interdit, du "il faut pas".
J'ai décidé de résister. De ne pas lui répondre pour l'apéro qu'il souhaitait la semaine prochaine. De ne pas me rendre disponible pour lui.
Espérons que je résisterai et tiendrai mes bonnes résolutions pendant suffisamment longtemps.