Je n'ai pas réussi à finir mon tas de copies.

Je n'ai pas réussi à finir mon tas de copies. Pourtant je n'ai pas fait grand chose de mon week-end. Couchée à deux heures du matin deux fois de suite.
Cet après midi, en corrigeant sur ma terrasse, au soleil, j'envoyais quelques mails à l'étudiant (celui que la psy appelle "jeune homme" comme pour souligner la différence d'âge). Je n'ai pas réussi à me concentrer suffisamment pour finir ce que je m'étais fixé comme objectif de boulot. Je ne peux pas dire qu'il m'a déconcentrée non plus. J'aimerai que notre relation évolue et ne soit pas centrée uniquement sur les maths. Je persiste à penser qu'il n'est pas intéressé. Certes il a proposé cet apéro. Quand on parle d'une date, il me propose pendant les vacances. Tout en me disant qu'il a tous ses après midi de libres (ce qui ne veut pas dire qu'il ne bosse pas). Il prépare l'agreg, s'est fixé cet objectif et peut-être est-ce pour ne pas me sentir responsable d'un éventuel échec que je préfère rester en retrait. À moins que ce soit ma conscience d'ancienne prof qui m'interdit d'imaginer plus avec cet ancien étudiant...

J'ai passé la soirée de vendredi avec mon meilleur pote. On a discuté de tout et de rien. Il avait vu E. une fois il n'y a pas si longtemps. Quand je lui ai raconté un peu qu'il était hospitalisé depuis 10 jours, il a eu du mal à croire que celui qu'il avait vu il n'y a pas six mois à déconner tout le temps était dans cet état aujourd'hui. Et il se demandait ce qu'il (ou plutôt je) pourrait faire pour qu'il aille mieux. Je n'ai pas de réponse.

Ce message n'a ni queue ni tête, comme mon week end, comme mes pensées du moment...